Trois litres par match : c’est ainsi que Nino Niederreiter assure une hydratation optimale.
Cher Nino, les succès commencent par une bonne attitude. Existe-t-il un rituel qui te permet de te préparer mentalement à un match ?
Pour moi, la préparation commence par un objectif clair : je sais à l’avance ce qui sera demandé pendant le match. De plus, le jour du match, j’adopte toujours le même rituel : je mange et je bois les mêmes choses, je m’en tiens à des routines fixes et je répète un déroulement bien rodé. Ce n’est pas de la superstition, mais cela m’aide à me concentrer de manière optimale sur le jeu.
Le sport, c’est du travail acharné et une passion. Quand as-tu réalisé que tu voulais suivre cette voie professionnellement ?
C’est à l’âge de 16 ans, lorsque j’ai pu disputer mon premier match en Ligue nationale A, que j’ai compris qu’une carrière professionnelle était possible. Jusqu’alors, le hockey sur glace était avant tout une passion, mais à partir de ce moment-là, j’ai poursuivi cette voie de manière consciente et avec un objectif clair. C’est ainsi que j’ai décidé de faire le pas vers l’Amérique, dans l’espoir de m’affirmer également dans la NHL. Aujourd’hui, je joue toujours dans cette ligue et j’ai le sentiment d’avoir trouvé ma place.
Quel rôle joue une alimentation consciente dans ton entraînement quotidien ?
L’alimentation est un élément essentiel de ma préparation quotidienne. Mais je me fie beaucoup à mon instinct : pour moi, l’important est d’avoir un mélange équilibré. Un morceau de chocolat peut aussi faire partie du programme. Au sein de l’équipe, nous sommes par ailleurs accompagnés par des experts en nutrition, car nous avons souvent des horaires de repas très irréguliers en raison des matchs et des déplacements. Ce soutien nous aide à rester bien nourris, même dans ces conditions.
Dans la NHL, les matchs s’enchaînent, sur et en dehors de la glace. Quelle est l’importance d’une hydratation de qualité pendant le match et entre les tiers-temps ?
Une hydratation suffisante est extrêmement importante, car elle soutient la concentration et aide à maintenir la performance physique pendant toute la durée de la partie. Pour y parvenir, nous misons sur des boissons spéciales qui fournissent de l’énergie de manière ciblée. Pendant un match, je bois environ trois litres pour couvrir mes besoins de manière optimale.
Comment sais-tu que ton corps est parfaitement hydraté ? Et que se passe-t-il si ce n’est pas le cas ?
En NHL, nous avons la chance de pouvoir compter sur un soutien technique. Par exemple, des appareils de mesure dans les toilettes indiquent si nous sommes suffisamment hydratés. Mais je le sens aussi physiquement si l’équilibre hydrique n’est pas bon : la concentration diminue, la précision baisse et il y a plus d’erreurs sur la glace.
Qu’il s’agisse de mises en échec ou de prolongations, le hockey sur glace est un sport physiquement exigeant. Quel rôle joue l’eau minérale naturelle dans ta régénération ?
Après un match intense, l’eau minérale m’aide à me calmer et à me détendre. Elle me fait du bien, tant sur le plan physique que mental, et amorce la transition vers la régénération. C’est un élément petit, mais essentiel, de ma récupération. Mais même en dehors du sport, je préfère boire de l’eau minérale.
Comment se passe ta récupération après un match ?
Après chaque match, je passe six minutes dans un bain d’eau froide à huit degrés pour refroidir mon corps.